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le spectacle

Embarquement immédiat!

Toute l’équipe du «Roi d’Araucanie» vous invite à un époustouflant voyage théâtral qui vous mènera du Périgord profond aux lointaines pampas d’Araucanie en passant par les rues encanaillées de Paris. Voyage multifacettes, théâtral bien sûr mais aussi culturel, linguistique et musical.
Voyage culturel car chaque tableau se situera dans un contexte fort: jour de comice à Tourtoirac en Périgord, fête rituelle chez les Mapuches au sud de l’Amérique du Sud, concert en terrasse d’un café à Montmartre.
Voyage linguistique pour le plaisir d’entendre les différentes langues parlées en ces endroits-là: occitan limousin à Tourtoirac, espagnol au Chili, parigot à Paris. Et surtout le privilège d’entendre quelques mots usuels en mapudungun, la langue des Mapuches, l’une des trois seules langues précolombiennes à avoir perduré jusqu’à notre époque.
Voyage musical enfin: accordéon et vielle à roue sur la place du marché en Dordogne, flûtes et kultrun (percussion avec mailloche) en pays araucan, chansons gouailleuses des cabarets parisiens précurseurs du Chat Noir.
Larguez les amarres...

Volonté

La pièce poursuit deux objectifs distincts et pourtant intrinsèquement  liés.
Celui de faire découvrir l’histoire oubliée d’Antoine de Tounens, l’existence d’un homme (presque) ordinaire porté par ses rêves mais perdu dans les méandres de l’Histoire Officielle et toujours à la lisière de celle-ci. C’est tout le portrait de la conquête coloniale à la française qui est dépeinte à travers lui, le portrait d’une époque, le Second Empire. C’est aussi poser la question de la valeur de l’humain et de ses aspirations face à la raison d’état, la raison des états, en l’occurrence français et chilien.
Et celui de mettre en lumière l’existence du peuple Mapuche, oublié des media et des grandes causes internationales. Ils ont résisté 400 ans aux Incas qui voulaient annexer leurs terres; ils ont résisté 300 ans aux Conquistadores qui voulaient annexer leurs terres. Ils ont résisté 100 ans aux chiliens qui voulaient annexer leurs terres - jusqu’à l’invention des armes automatiques qui mena, après des massacres que l’on peut qualifier de génocide, à leur annexion par le Chili en 1903. Aujourd’hui, en 2013, ce peuple est encore en lutte: contre le Chili pour faire reconnaître ses droits, et contre les multinationales qui viennent piller leurs ressources naturelles. Près de 1000 ans de lutte... Parler des Mapuches aujourd’hui, c’est reconnaître les erreurs du passé, c’est prendre en compte que ce peuple précolombien est le seul à ne pas avoir été exterminé par l’homme blanc et qu’il a toute sa place au sein de ce vaste ensemble nommé Humanité.

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